Le parasite maudit

Fin octobre de l’an 34, les Maestria ont été commissionnés par un agent du Reliquaire afin de récupérer une relique trolle en territoire drakkari. Cette relique, d’origine Amani, semblait être la source d’une étrange épidémie qui ravageait la région et rendait fous ses occupants.

l’infiltration de la zone a été des plus difficiles compte tenu de cette folie ambiante. Néanmoins, les Maestria ont pu progresser jusqu’à un temple, lieu d’un étrange rituel, et à arracher la relique aux griffes d’un Nathrezim qui venait d’être invoqué par une assemblée de ritualistes trolls.

Plusieurs Maestria se sont retrouvés infectés par l’épidémie, à la suite de cet épisode. L’infection semblait être suite aux blessures reçues lors de l’opération, indiquant une possible transmission par le sang. Le premier symptôme était l’apparition d’une sort de mousse ou lichen brunâtre se développant en taches sur l’épiderme des infectés. Le parasite semblait se gorger de magie corrompue à mesure qu’il croissait et se répandait en se nourrissant des tissus de l’hôte, bien qu’il ne dégageait pas d’aura particulière en lui-même. Il a été noté que la vitesse de développement de cette mousse est proportionnelle aux capacités de régénération de l’individu infecté : l’épidémie est donc particulièrement dévastatrice chez les trolls, et sans effet chez les non-morts. Aucun cas de folie n’a été constaté chez les Maestria, hormis sur Tare’sha qui a tardé à être soigné : à force d’absorber le mana produit par l’hôte, l’infection finit donc par gagner l’esprit, mais au terme d’un processus assez long.

Linrielle Aubéclat a pu façonner un sceau permettant de stopper la croissance du parasite. Puis il a été remarqué qu’on pouvait s’en débarrasser à condition de brûler entièrement le lichen et la couche superficielle d’épiderme à laquelle il se raccroche.

Courant novembre de l’an 35, deux Maestria ont souhaité rejoindre le Berceau-de-l’Hiver à pied, depuis Gangrebois. Ils ont été arrêté par les gobelins du camp de bûcherons au nord de la zone. Selon eux, les furbolgs Grumegueule seraient devenus des plus agressifs et ne toléreraient plus le passage des étrangers sur leurs terres.

Les druides du Bosquet de Murmevent ont par suite confirmé le changement d’attitude des furbolgs et évoqué une possible maladie qui se serait répandue dans les tunnels, entraînant des tensions. Les quelques descriptions évoquaient une chute des poils et l’apparition de marques sur la peau.

Le 3 décembre de l’an 35, une équipe de Maestria s’est rendue dans une tanière furbolg d’Azshara pour les besoins d’une mission dont les détails ne sont ici pas utiles. Sur l’un des gardes furbolgs qu’ils ont du neutraliser, ils ont découvert les signes d’une maladie ou contamination : poils manquants, taches brunâtres sur le corps. La description de ces symptômes correspondrait elle aussi à celle des symptômes de l’épidémie observée en Zul’Drak.

Le rapport Maestria précise aussi un climat étrange à l’intérieur de la tanière, “comme si la grotte respirait, mais surtout tentait de nous drainer quelque chose” d’après le sentiment d’Urkia Oeil-de-Foudre.
L’équipe ne disposant pas d’arcaniste lors de cette intervention, les mercenaires ne se sont pas attardé dans l’étude de ces étranges phénomènes.

Courant janvier de l’an 36, deux Maestria ont aperçu des taches brûnatres sur l’épiderme d’un gobelin travaillant à la station fusorail d’Orgrimmar, clairement identifiées comme identiques à celles engendrées par l’épidémie observée en Zul’Drak.

Au 4 février de l’an 36, une rencontre a été organisée entre Néssa Windsilver, Thaleras “Courselame” et la Magistrice Brithtower, agent du Reliquaire qui a été à l’origine du contrat Maestria en Zul’Drak d’octobre de l’an 34.

Il a été affirmé que le Reliquaire est toujours en possession du sceptre-relique Amani pris à Zul’Drak, ce qui sous-entend que l’épidémie n’est pas engendrée par l’objet mais par un autre moyen, non connu à ce jour.

Le Reliquaire détient actuellement deux reliques de ce type, et selon leurs sources, il en existeraient sept au total. Ces reliques fonctionnent comme de très gros accumulateurs de magie (sous forme de mana), capables de stocker d’énormes quantités d’énergie. Ils auraient à l’origine servi pour réincarner les Loas Amani.

La Magistrice a fait remarquer que la quantité d’arcane contenue dans une seule relique suffirait pour des actes tels que a) réincarner un Loa ou un Grand Ancien disparu, b) faire voler une cité entière, c) ouvrir un portail entre deux mondes, d) invoquer massivement la Légion Ardente. Dans tous les cas, des idées suffisamment dangereuses pour que l’arrestation de la personne qui les a eu devienne une nécessité.

Il semblerait que ces reliques soient capables de canaliser et stocker le mana ponctionné par le lichen parasite, dès lors qu’elles se trouvent à faible distance du champ d’action de l’épidémie. Cela sous-entend que plus aucune magie n’est tirée de Zul’Drak par exemple, puisque les Maestria ont retiré le sceptre de la zone.

Cela sous-entend également que la personne qui se sert des reliques comme des réserves, et de l’épidémie comme moyen de ponction, oeuvre à présent dans une zone située entre Gangrebois, le Berceau-de-l’Hiver et Azshara (Hyjal ?).

Pour finir, la Magistrice a rappelé que les tribus furbolgs, tout comme les clans hurans, font partie de ces êtres qui ont perdu leur Grand Ancien durant la Grande Guerre. Compte-tenu du caractère relativement dominateur de ces deux espèces et des rivalités entre tribus et clans, il n’est pas à exclure que l’un des chamans se soit vu miroiter l’idée de se servir de la force vitale de ses rivaux afin de réincarner son dieu… servant par là les mystérieux intérêts de notre non moins mystérieux instigateur.

Les recherches commenceront donc par les tribus furbolgs.

Liste des tribus furbolgs de Kalimdor (continent) et leur localisation :

• Tunnels entre Gangrebois, Berceau-de-l’Hiver et Reflet-de-Lune : Grumegueule
  
• Berceau-de-l’Hiver : Tombe-Hiver
  
• Azshara : Noiregueule
  
• Sombrivage : Noirbois, Vile-Sylve
  
• Orneval : Dent-Rouge, Crin-de-Chardon
  
• Gangrebois : Mort-Bois
  

Au 9 février de l’an 36, Thaleras “Courselame” et Lisonelle Aurenen se sont rendus à Reflet-de-Lune afin de se renseigner auprès des druides du Cercle Cénarien sur le comportement des tribus furbolgs. Ils ont été reçus par un maître-druide qui a accepté de répondre à leurs questions. Ci-joint le résumé des informations recueillies.

La tribu des Grumegueules n’est pas encore infectée par le parasite. Les furbolgs de cette tribu ont rapporté aux druides avoir reçu la visite d’un émissaire Furbolg de la tribu d’Orneval, qui leur a proposé un pacte afin de faire revenir leur Grand Ancien sur Azeroth. Les Grumegueule ont refusé la proposition, mais ont consenti à laisser l’émissaire traverser jusqu’au Berceau-de-l’Hiver. Ledit émissaire n’est à ce jour pas repassé par les tunnels, ce qui indique qu’il n’a peut-être pas quitté la région.

La tribu des Tombe-Hiver affiche depuis les marques caractéristiques de l’épidémie.

La tribu des Noiregueule est également connue pour afficher les traces du parasite, mais la région, très fortement soumise à la Horde, est difficile d’accès pour les membres du Cercle Cénarien.

Les sentinelles mandatées par le Cercle pour enquêter sur les furlbogs d’Orneval n’ont rien pu constater de plus qu’une dégradation de l’état des villages et des nids de plein air, et n’ont pas pu approcher car ils étaient farouchement gardés. Elles n’ont pu retrouver que quelques cadavres de furbolgs infectés. Les grottes d’Orneval sont particulièrement vastes et profondes, y aller est inenvisageable.

Il a ensuite été question des moyens à employer pour a) circonvenir l’épidémie et b) en chercher la source. Le maître-druide nous a confié qu’une partie des sentinelles d’Orneval a été chargée de confiner les furbolgs dans leur territoire, une quarantaine pour stopper la propagation. Le Cercle s’occupe lui-même de retrouver la trace de l’émissaire furbolg au Berceau-de-l’Hiver. Reste cependant Azshara, territoire critique s’il en est en ce qui concerne les chances de propagation de l’épidémie (proche d’Orgrimmar), mais hors de portée des kaldorei.

Le maître-druide, comme tout bon vieil elfe sage qui se respecte, a alors chargé ses interlocuteurs de stopper l’épidémie en Azshara (car demander à l'armée de la Horde serait courir le risque de voir un génocide massif de furbolgs dans la région, sans pour autant être assuré du succès d’une telle entreprise).

La prochaine étape est donc de monter un plan d’action. Le Cercle apportera une aide indirecte, par le biais d’un remède capable de faire mourir le lichen parasite. Il faudra cependant trouver un moyen d’en siphonner la magie, et ce à l’échelle d’une tribu furbolg méfiante et passablement hostile.

En décembre de l’an 35, une mission menée par les Maestria dans les tunnels Noiregueule a mal tourné et les mercenaires ont du quitter précipitamment la zone.

Entre la folie engendrée par le parasite et la méfiance naturelle des furbolgs, il faut donc s’attendre à ce que la sécurité de leurs grottes soit particulièrement forte : toute intervention là-dedans devra se faire avec une équipe conséquente. Une mission de reconnaissance est également souhaitable avant toute intervention.

A noter que le but de l’intervention ne sera pas de tuer les furbolgs mais de les soigner. Toutefois, ceux réellement pris de folie (et non pas simplement agressifs) devront être éliminés, car ce qui est rongé de l’esprit par le parasite ne se guérit pas.

La guérison du parasite se fait en deux étapes : retrait du lichen en lui-même et retrait de la magie qu’il contient.

Le remède druidique  permettra de détruire la plante, à voir comment est-ce qu’il pourra être administré.
Trouver également une façon de siphonner la magie résidant dans toutes les pousses de lichen accrochées aux furbolgs Noiregueule.

Se renseigner auprès des soigneurs : est-ce que les deux étapes doivent être simultanées ou non ? Quel délai permis entre les deux ? Ordre d’action souhaitable ?

Note : je ne sais pas si ça sera utile ou non, mais les Noiregueule produisent un breuvage “sacré” à partir du miel d’abeilles endémiques de la zone.

Au 14 février de l’an 36, une mission de repérage a été conjointement menée par Thaleras Courselame, Marà Isilien et Turrok de l’escouade de l’Ultime Recours, dans le village et les tunnels de Noiregueule.


L’approche des tunnels a été effectuée par l’Est, depuis l’échangeur nord du Fusorail. En arrivant par là, on ne rencontre qu’une cabane de chasse et quelques guetteurs avant d’arriver à l’entrée de la tanière proprement dite. Le village furbolg s’étend à l’ouest et au sud-ouest de cette entrée.

Les furbolgs mâles en chasse et en patrouille à l’extérieur présentent des signes modérés de contamination. Aucune femelle n’a été aperçu, et il semblerait que les jeunes sont indemnes jusqu’à ce qu’une fois assez grands, ils ne soient “intronisés” par de petites coupures rituelles où s'installe le parasite.

C’est la première mauvaise nouvelle : les furbolgs sont volontaires à la malédiction.

L’entrée de la tanière ressemble à la gueule d’un ours géant. Elle est étroitement surveillée et les gardes manifestent des signes d’infection plus avancés. Deux pièges à pointes ont été repérés au bas de la pente menant à la gueule-entrée, mais ils sont facilement évitables. Depuis l’extérieur, on entend une sorte de battement sourd, sans doute un rituel en cours.

De la gueule démarre un tunnel assez long, aux parois de terre et de planches de bois vaguement ajustées. Des racines percent régulièrement ça et là, prudence, elles semblent bouger. Deux autres gardes ont été trouvé à l’autre extrémité du tunnel. Grands et féroces, et encore plus atteints par le parasite que leurs collègues de l’extérieur. Ils semblaient moitié pris par le battement du rituel, alors on s’est contenté de les endormir pour passer.

Le tunnel débouche sur une sorte de vaste salle creusée, séparée en deux niveau par un “pont” naturel, un genre de grosse racine. Ce pont semble taché et recouvert par endroits de lichen. Il en émane une étrange impression qui nous a dissuadé de l’emprunter. Au fond de la salle, une grande fosse abrite le rituel du soir. Il y a beaucoup de furbolgs rassemblés, tous des guerriers ou des chasseurs. Certains portent les signes ultimes de l’infection du parasite : entièrement brunis, le regard vide, chez eux même l’esprit est atteint. Ceux-là sont déjà condamnés.

Un chaman préside le rituel et grogne en agitant des objets cérémoniels. Tous semblent en transe, au point de ne pas être alerté même lorsque l’on passe tout près d’eux. Le battement du tambour s’amplifie et s’accélère à mesure qu’ils s’entaillent et font couler leur sang. Les racines de la grotte sont elles-mêmes gorgées de sang et remuent lentement, l’endroit met clairement mal à l’aise.

Un autre tunnel part du bas de cette salle pour plonger plus encore dans les profondeurs de la terre. Il est gardé par un charme de vision et nous ne pouvons pas y aller sans attirer l’attention sur nous. Il est fort probable que le bassin du vision furbolg, et la relique qui capte leur mana, soient tous deux conservés quelque part au-delà de ce tunnel qui descend.

Le rituel qui atteignait alors son apogée nous a contraint à nous replier. En marchant sur le pont-racine, il semble qu’on a déclenché quelque chose. Les tambours ont cessé, remplacés peu après par une grande clameur. Personne n’a pris le temps de regarder par-dessus son épaule pour voir ce qu’il se passait. Une fois dehors, on a pu voir que les furbolgs de l’extérieur commençaient un festin ? ou tout autre genre de festivités locales.

Le rituel semble être la clé du succès de notre entreprise dans ces grottes, si nous voulons y retourner en force pour tenter de mettre un terme à cette folie.

Rapports de : Turrok (Alshar Alahni)

Turrok a écrit:
Date : 16/02/46
Lieu : Village des Noiregueules, Azshara

Les hippogriffes m'empêchent de me déplacer comme je le souhaite, j'ai du rester à observer le village toute la nuit.

Les furbolgs n'ont pas l'air de vouloir sortir, c'est tout juste s'ils chassent la bouffe durant la journée. J'ai vu le chaman que nous avions espionné dans la caverne : il choisit de nouveaux furbolgs pour l'accompagner. Ceux qui sont malades ont l'air d'avoir le respect des autres. Ils sont vénérés.

Une fois que la nuit tombe, les élus et le chaman rentrent dans la grotte. A ce moment il n'y a plus que les gardes et les faibles qui restent dehors. Un peu avant minuit, les furbolgs ressortent. Ils sont fatigués.

Turrok

Turrok a écrit:
Date : 17/02/2016
Lieu : Village des Noiregueules, Azshara

Les furbolgs continuent leur manège pendant la nuit.

Les hippogriffes continuent à me tourner autour, je n'ai pu quitter mon campement qu'aux heures du matin. En observant la faune, je n'ai pas trouvé de traces de la maladie. On dirait que les furbolgs ne cherchent pas à contaminer les animaux. Quand ils en capturent, ils les sacrifient devant leurs totems.

Turrok

Rapport de : Chimène (Alshar Alahni)

Chimène a écrit:
Date : 17/02/2016
Lieu : Repaire des Grumegueules, Grangrebois

Moi et Orom nous sommes rendus en compagnie de Thaleras et Lisonelle au Repaire des Grumegueules. Malgré leurs inquiétudes, les furbolgs ont accepté que nous entrions. L'Ancien Meilosh nous a dit que l'émissaire venu au début du mois était un dent-rouge d'Orneval et qu'il leur avait montré l'un des sceptres que nous recherchons. Il a confirmé que l'émissaire n'était pas repassé par le Repaire des Grumegueules et que les tombe-hiver étaient malades. Pour lui, l'émissaire est convaincu de pouvoir ramener Ursoc, l'esprit des furbolgs, grâce au bâton.

Les Grumegueules craignent d'être atteint par le mal. Ils sont actuellement sous protection du Cercle Cénarien. Ils ne souhaitent pas quitter leur repaire et ont fermé la voie vers le Berceau-de-l'Hiver. L'Ancien Meilosh m'a cependant remis une dent qui pourra nous servir de laissez-passer.

Chimène

L’opération a été menée conjointement par quelques membres des Maestria et l’escouade de l’Ultime Recours dans les tunnels furbolgs. Le village furbolg a été discrètement investi, en profitant de la distraction offerte par la cérémonie en cours : seuls les viellards, les femelles et les enfants demeuraient dans les huttes, avec un nombre très restreint de sentinelles. Capturer et ligoter ou enfermer les furbolgs indemnes dans leurs demeures fut aisément accompli.

La troupe s’est ensuite dirigée vers les tunnels, se débarrassant rapidement des gardes qui en surveillaient l’entrée. Quelques furbolgs croisés, trop infectés pour espérer pouvoir être sauvés, ont été éliminés au passage.

Arrivés dans la salle principale où se déroulait la cérémonie, la troupe s’est séparée en plusieurs groupes. Les furbolgs ont tout d’abord été endormis par un narcotique en poudre dispersé dans leur salle.
La plupart des membres du groupe, armés de lance-parfums trafiqués par Avranthian, se sont ensuite employés à asperger les hommes-ours d’un sérum concocté par les druides, censé faire disparaître la partie végétale du parasite.

Un groupe plus restreint s’est enfoncé plus en avant dans le tunnel, profitant du somme du chaman pour neutraliser les totems de vision et récupérer la relique. La relique était conservée dans une sorte de puits naturel (bassin de vision) dont elle avait complètement souillé les eaux.

Pour finir, l’enchantement de drain arcanique a été mis en place grâce à un système de projection d’un glyphe runique sur les parois de la grotte. L’ensemble des membres du groupe a alors évacué la grotte, avant que le glyphe ne soit activé.

Note :

• l’activation du glyphe nécessitait la présence d’un arcaniste à l’intérieur du cercle, qui a été sorti en urgence par un manieur d’ombres sous “cape d’ombres” ⇒ manoeuvre dangereuse.
  le glyphe de la grotte était relié à un second glyphe, lui-même connecté à la première des reliques-condensatrices récupérées. Un second arcaniste devait se placer à l’intérieur de ce glyphe pour conduire le mana d’une source (les furbolgs) à l’autre (la relique).
  
  
• La mission s’est soldée par un succès total, avec un nombre maximum de furbolgs purifiés et la récupération de l’artefact condensateur de mana.